D’un côté, il y a Scott Thompson, PDG de Yahoo! entre janvier 2012 et mai 2012. De l’autre et bien plus localement, Jean-Pierre Gaillard, directeur de l’aéroport de Limoges, de novembre 2011 à janvier 2012.
Mais que peuvent bien avoir en commun ces deux personnes, si ce n’est qu’elles ont été à la tête de grandes entreprises pendant quelques mois à peine ?
La réponse peut paraître surprenante : leurs CV.
Ou plus précisément, le fait que ces deux personnes aient été démises de leurs fonctions après qu’on ait découvert qu’elles avaient menti sur leurs CV.
Ce phénomène n’est malheureusement pas isolé : d’après plusieurs enquêtes menées auprès de recruteurs (Florian Mantione Institut, « 7ème étude sur les CV Trompeurs », 2013), une majorité de candidatures seraient trompeuses et contenant inexactitudes et exagérations ; voire mensongères et incluant de véritables falsifications (ex : faux diplômes).
Ces pratiques sont d’autant plus problématiques que le coût d’une « mauvaise » embauche peut atteindre des sommes astronomiques, une fois l’ensemble des coûts indirects pris en compte. D’autant que les conséquences judiciaires encourues par les candidats mensongers sont quasiment inexistantes.
Dès lors, comment mieux identifier les CV trompeurs – quitte à tout de même recruter les candidats concernés mais en connaissance de cause ?