01 Sep Entraînement – Quiz 4
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Question 1 of 7
1. Question
Ce 21 septembre 2001, je me rendais à mon travail et pour ce faire, j’empruntais la route d’Espagne. Il faisait beau, ce jour-là, et rien ne laissait présager de la suite.
Quelques kilomètres séparaient mon domicile de mon lieu de travail ; aussi, lorsque j’arrivais au rond-point du « leader-price », pas très loin du site en question, un énorme bruit retentit suivi d’un second, comme un écho ; mes vitres explosèrent et heureusement, j’étais arrêtée à ce rond-point. Ce fut un sentiment de terreur : les gens sortaient de leur véhicule, horrifiés, certains complètement hagards, d’autres criaient, tout cela dans un nuage de poussière intense.
C’est là qu’un monsieur est arrivé, sortant de nulle part, en courant et en hurlant : « c’est AZF qui vient de péter, c’est AZF qui vient de péter !… »
J’avais plein de morceaux de verre sur le visage et les mains ; je ne comprenais rien !
Les portables ne fonctionnaient plus, les lignes étaient saturées. C’était la panique !
J’ai vraiment eu envie de pleurer, comme une enfant ! Pour moi, c’était un attentat comme aux USA, 10 jours avant.
Très vite, des camions de pompiers, d’ambulances sont arrivés, la police, aussi, fut là très vite. La panique était vraiment palpable, car même les forces de l’ordre avaient l’air perdu !
Après 3 heures de questionnement en tout genre : dire ce que l’on avait vu, pas vu, notre nom, notre adresse, comment se sentait-on ? …etc…Mon mari est venu me récupérer et après d’interminables palabres, a pu me ramener à la maison.
J’ai, bien-sûr, été contactée 2 jours après, afin de réexpliquer et témoigner de tout ce que j’avais pu voir et entendre.
J’ai rencontré, aussi, une psychologue, qui a fait ce qu’elle a pu, et m’a expliqué les démarches à suivre.
Je n’oublierai, bien sûr, jamais ce 21 septembre. Je m’en tire bien, sans séquelles apparentes, mais dans le bruit, ce bruit….Depuis, je ne vais plus à la fête du 14 juillet et tremble de peur à chaque pétard qui pète !CorrectIncorrect -
Question 2 of 7
2. Question
Le 21 septembre 2001, j’ai vécu le cauchemar, vers 9h je me trouvais dans la salle de bains, vers 10h j’entends le téléphone sonner, j’ai décroché l’appareil, j’étais en train de parler vers 10h15 il surgit une explosion. J’ai crû que c’était un attentat. Je me suis dirigée vers la salle à manger, où se trouve le balcon et tout à coup, les carreaux de la salle à manger ont explosé, heureusement que j’étais loin sinon j’aurais reçu les débris de verres sur moi. J’ai échappé à la catastrophe, j’aurais été blessée. Les vitres se sont cassées, toute la salle à manger était sans dessus dessous, les chambres, la cuisine, la salle de bains.
De suite, je me suis retrouvée avec ma fille à la maison, qui a eu le réflexe de penser à aller chercher son petit frère à l’école avec son autre frère. Heureusement on n’a rien eu, personne n’a été blessé. On est descendu en bas, on s’est retrouvé avec les voisins.
On nous a distribué des masques de protections à tous et à toutes pour nous protéger de la fumée.
Voici l’histoire de l’explosion de AZF.CorrectIncorrect -
Question 3 of 7
3. Question
Ce jour-là, j’étais en cours de mathématiques comme tous les jeudis, au collège de Bellefontaine.
Je suivais plus ou moins le cours, quand tout à coup, une violente explosion retentit faisant vibrer le sol ! ! ! les vitres explosèrent, le prof nous cria de nous cacher sous les tables…
On pleurait tous, on était paniqué….je ne pensais qu’à rentrer chez moi et retrouver ma mère.
Avec plusieurs copains et voisins, on s’est retrouvé dans la cour et on est rentré chez nous en courant…pour voir les dégâts causés par l’explosion ! ! !
La plupart des gens étaient descendus, les secours étaient déjà là et je n’ai pas eu de mal à retrouver ma mère…elle n’était pas blessée et celle qui m’apprit que c’était l’usine d’AZF qui avait explosé et que ce n’était pas un attentat comme je le croyais jusqu’alors !CorrectIncorrect -
Question 4 of 7
4. Question
C’était un matin, il était 10 heures. J’étais en train de dormir. A un moment j’ai senti un gros souffle dans ma chambre qui m’a fait sursauter. J’ai juste eu le temps de me lever de mon lit et la vitre volait en éclats. Des dizaines de morceaux atterissaient sur mon lit en même temps que le contre-plaqué du plafond.
Je me suis ouvert le bras, le dos et le doigt à cause des débris de verre parsemés un peu partout par-terre. Je pense à mes parents, heureusement en vacances en Algérie à ce moment là.
Après l’explosion, je suis descendu en bas de chez moi, pieds nus, torse nu et en short.
Dehors, tout le monde criait, le paysage que je voyais avait un aspect d’après-guerre.
J’étais mort de peur…. Et cette sensation est toujours présente dans mon esprit.CorrectIncorrect -
Question 5 of 7
5. Question
Ce 21 septembre 2001, je travaillais sur la base aérienne de Francazal. Une matinée forte agréable, mais bien chargée par les entretiens et les instructions à réaliser.
Tout se passait dans une ambiance de franche camaraderie lorsque d’un coup, nous avons entendu et ressenti une déflagration assourdissante. Durant les quelques minutes qui ont suivi l’explosion, nous sommes restés interloqués, ne comprenant pas ce qui venait de se passer. Jusqu’à apercevoir un nuage de poussière se dessiner au loin. A ce même moment les sirènes d’alertes retentirent et des ordres précis nous furent donnés dans une précipitation certaine. Ils étaient les suivants : « formez des équipes, présentez-vous au pc crise des pompiers, ils vous donneront plus de précisions sur place sur les aides à apporter aux différents secours ». Nous venions d’être informés qu’une catastrophe venait de se passer sur le site d’AZF.
A notre arrivée sur le sinistre, les décombres, les blessés et leurs affolements nous anéantissaient. L’ampleur des dégâts était difficilement jaugeable et même guidés par des secouristes professionnels, nous étions complètement déboussolés et perdus.
Ce jour restera gravé en chacun de nous comme un désarrois le plus total, passant d’une matinée de travail et d’une ambiance très joyeuse à une ville entièrement touchée par ce drame.CorrectIncorrect -
Question 6 of 7
6. Question
21 septembre 2001, 10 jours après le drame aux Etats-Unis, une date qui me fait encore froid dans le dos. Depuis cette explosion de l’usine AZF, le moindre « boom », la moindre sirène que j’entends me rappellent cette catastrophe, surtout quand son lieu de travail est au plus proche du drame.
A cette époque, je travaillais comme infirmière dans l’hôpital psychiatrique se situant juste en face d’AZF, à quelques mètres…Au moment de l’explosion, j’étais en train de faire un puzzle avec des patients quand d’un seul coup mes vitres ont volé en éclat, des pans de murs se sont fissurés ou tout simplement écroulés, la totalité de mon service a été anéanti. Personne n’a rien compris, nous ne voyions strictement rien, la poussière ayant infiltré la totalité des pièces, c’était apocalyptique. Mais le plus dur à gérer restait les patients. Beaucoup étaient gravement blessés par les bris de verres ou l’affaissement des bâtiments, comme certains soignants d’ailleurs. Mais il fallait
également gérer ceux qui courraient partout pour tenter de s’enfuir, ceux qui criaient, frappaient les murs ou se frappaient eux-mêmes, la situation est devenue vite ingérable. Nous ne comprenions toujours pas la cause de cette explosion mais la priorité restait les patients. Je ne sais pas combien d’heures se sont écoulées avant que la situation reprenne un semblant de normal et que finalement on nous dise exactement ce qui se passait. Lorsque les premières sirènes ont retenti au dehors, nous avons décidé, nous, soignants d’aller nous rendre compte de l’ampleur des dégâts. Quand nous nous sommes rendus compte que c’était AZF, ce fut le choc. Il n’y avait plus rien, plus aucun bâtiment, juste des milliers de blessés. En tant qu’infirmière, en voyant une telle catastrophe, on se sent tellement impuissante…
Je suis toujours infirmière mais j’ai quitté cet hôpital, trop de souvenirs et de douleurs, et tellement de peur…j’ai même quitté Toulouse mais je n’ai rien oublié car encore aujourd’hui je reste avec cette boule au ventre dès qu’une sirène approche, qu’une alarme de bâtiment sonne, on n’oublie jamais…CorrectIncorrect -
Question 7 of 7
7. Question
Il doit être aux environs de 10h, 10h un quart ce 21 septembre 2001, je flâne dans mon appartement car je ne travaille que cet après-midi et soudain, anéantissant les bruits de la vie toulousaine, une explosion, une détonation ou que sais-je encore, en un mot un boum d’une intensité rare.
Je reste interdite. Puis ce bruit de «franchissement du mur du son » passé, d’autres bruits que je ne saurais décrire (je n’apprendrais que plus tard à quoi ils correspondaient) se font entendre, puis les klaxons d’ambulances, de pompiers ou de police ou peut-être les trois réunis semblent sillonner les artères de notre ville. Je me recroqueville dans un coin de mon appartement, terrorisée par quelque chose que je ne maîtrise pas mais que je devine grave et c’est à cet instant que je réalise que mes fenêtres ont volé en éclats et en regardant par ces trous béants je pense immédiatement que nous nous trouvons devant le même drame survenu le 11 septembre de cette même année aux tours jumelles de New-York.
Ce n’est qu’après peut-être 3h, peut-être 4h que je me décide à sortir de chez moi et ose m’aventurer à marcher au milieu de tonnes de gravats provoqués par cette immense explosion pour aller aux nouvelles. Les rares personnes hébétées que je croise me semblent tétanisées mais j’arrive malgré tout à obtenir l’information à savoir que le site d’AZF aurait été la cible d’une gigantesque explosion, que ce serait très grave et que malheureusement des vies humaines seraient en jeu. J’ai erré longtemps sans but précis tout en sachant que cette date resterait imprimée à jamais dans ma mémoire même si je sais qu’il faudra aller de l’avant car l’être humain possède des ressources méconnues.CorrectIncorrect